Diplômée de l’École des Arts Appliqués Duperré à Paris, Catherine Fouchard Megevand intègre la Maison Lanvin. Elle y découvre les matériaux nobles, les savoir-faire exigeants, une attention accordée au détail. Quelques années passées au sein d’agences de communication parisiennes lui donnent ensuite l’occasion d’aborder la typographie, cette « architecture à deux dimensions », qui par sa rigueur, la mène alors au design. Par la suite, elle crée Cocobohème et développe un design éco-responsable made in France.
Ces parcours différents ont nourrit et exercé son geste créatif où la matière et la lumière sont, en tant qu’artiste plasticienne, au cœur de son travail.
En 2017, elle quitte l’univers du design afin de se lancer dans une œuvre personnelle, sans les limites du monde marchand.
Artiste plasticienne, le cœur de son travail porte sur les liens invisibles qu’elle pose à travers des formes peintes ou assemblées dans l’espace. Elle s’intéresse à ce qui pullule, fait groupe et forme un tout par des formes rondes, sphériques qui se superposent, se suivent ou s’agrègent.
Les perles posées sur les surfaces créent des ruptures inattendues, des accidents opportuns qui matérialisent les réseaux unissant entre eux les hommes et les déplacements, un tissage où les fils entremêlent arbres et moucherons, champignons, gouttes, parfums, couleurs… Ces liens où la lumière parle et raconte. Tels des tableaux dans l’espace, évoquant équilibre et légèreté, elle aborde le sujet du volume à travers des assemblages, des strates, des zones de plan où les points lumineux sont des éléments de sculpture.
En 2020, naît une série intitulée «Ville lumières», inspirée de Paris, composée de sculptures lumineuses construites dans un langage à la fois naturel et précieux. La perle brodée au creux des volutes du bois, tel un pixel précieux, mêle raffinement et sensualité, crée un dialogue entre le verre et le bois. Vivante et mouvante, la lumière se concentre et scintille à travers elle, tel un bijou. En 2022, elle s’ouvre à de nouveaux supports et propose deux installations murales, plus abstraites dans leur forme, intitulées «Cartes mentales». De la cellule à l’arborescence complète, les perles et les percements évoquent les dynamiques du cerveau et le reflet intime d’une expérience vécue. Une plongée dans les corps et les âmes. À partir de 2021, elle retrouve sa passion première, la peinture, et donne naissance à une série intitulée «Vivants invisibles». Les tableaux peints sur bois sont ensuite percés puis brodés de perles, créant des perceptions de lecture différente en fonction de la lumière et de la position du spectateur.
«Canopées», «Arbres chevelus», «Turbulentes immensités» racontent une histoire, celle des interactions du vivant. Comme des Haïkus, les titres extraits de poèmes font des ponts entre peinture et poésie et l’accompagnent dans sa quête artistique de lien.
«Ville lumières» a été présentée en 2020 à Paris chez Les Libraires Associés. Elle investit par la suite en 2023 une chapelle de l’église Saint Bernard, toujours à Paris, avec son installation «Le cœur des larmes». Plus récemment, en Octobre 2024, elle propose à la Mairie de Compiègne une exposition intitulée «L’Arbre Mère».
Son atelier se trouve en Picardie.
CONTACT
Thank you!
Contact : + 33 (0) 6 83 00 17 96