Diplômée de l’École Duperré à Paris, Catherine Fouchard Megevand intègre, par la suite, la Maison Lanvin. Elle y découvre les matériaux nobles et des savoir-faire exigeants. Puis, quelques années passées au sein d’agences de design graphique lui donnent l’occasion d’aborder la typographie, une «architecture à deux dimensions», qui par sa rigueur, la mène alors au design. Par la suite, elle crée la marque Cocobohème et développe un design éco-responsable made in France, composé d’objets poétiques et décalés.
Ces parcours ont nourrit et exercé son geste créatif où la matière et la lumière sont désormais au cœur de son travail, car depuis 2019, son travail porte sur les liens invisibles qu’elle pose à travers des dispositifs lumineux ou des peintures sur bois. Tout ce qui pullule, fait groupe et forme un tout par des formes rondes, sphériques qui se superposent, se suivent ou s’agrègent constitue un langage dont Catherine s’empare.
De sa cohabitation avec l’univers de la mode, elle garde l’empreinte des vêtements mêlant tissus précieux, broderies de perles et sequins qui modèlent les formes, accrochent la lumière et subliment le mouvement des corps. 
Designer de métier, elle considère le matériau comme un terrain de jeu, qui s’expérimente pour l’élaboration de ses projets. Le volume est construit par assemblage, strates, zones de plan où les points lumineux sont des éléments de sculpture.
Avec l’exposition en 2020 de sa série d’installations lumineuses «Villes lumières» dans une librairie parisienne d’un hôtel particulier du 19e, elle ancre alors son travail dans une dimension In situ, créant un dialogue entre le lieu et ses créations. 
Ainsi en 2023, elle investit une chapelle de l’église Saint Bernard à Paris avec une installation intitulée «Le cœur des larmes». Composée d’une vingtaine de visages pleurant, de tous âges, genres et origines, elle se déploie dans l’espace de la nef et fait face au vitrail de Saint Mathias, apôtre qui a contribué à diffuser un message d’espoir et de rédemption. 
En 2024, elle s’ouvre davantage à la peinture et présente à Compiègne un ensemble de tableaux acryliques sur bois, percés puis brodés de perles intitulé «L’arbre Mère». Inspiré du peuple végétal et des interactions du vivant, deux langages se répondent, celui de la peinture et celui de la broderie. S’inscrivant dans la continuité de l’art cinétique mais aussi de la peinture impressionniste, les perles et les touches créent des perceptions évoluant en fonction de la lumière et de la position du spectateur.
Ses recherches se poursuivent depuis dans des formes toujours en évolution, entre formes murales et installations, comme celles qui constituent l’exposition « The liminal Space» de février 2025, à la galerie 110 rue Saint Honoré à Paris. 

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